Mercredi 9 janvier 2019.
L’assassinat injustifiable du jeune Mapuche Camilo Catrillanca (le 14 novembre 2018) a révélé une crise institutionnelle chez les Carabiniers, alors que grandit le consensus sur l’insuffisance démocratique de l’État de droit au Chili et que s’achève la période politique de transition démocratique inachevée initiée en 1990.
L’assassinat de Camilo Catrillanca a réveillé les consciences sur la banalisation des morts de Mapuche, qui ont atteint le nombre de 16, et (…)
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Amérique latine et Caraïbes
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CHILI - Le conflit mapuche. Deuxième partie, Le conflit révèle la crise au sein des Carabiniers et de l’État de droit
Marcelo Solervicens
25 janvier 2019, mis en ligne par Françoise Couëdel -
Récupération des forces nationales-populaires
BOLIVIE - 2018 : Le bloc social-révolutionnaire se renforceEduardo Paz Rada
8 janvier 2019, mis en ligne par Françoise CouëdelVendredi 28 décembre 2018.
Les organisations, les mouvements, les consignes, destinés à approfondir le processus de transformations et le soutien à Evo Morales, en tant que leader et candidat à la présidence, sont à nouveau représentés dans la rue. En 2018, en Bolivie, les mouvements populaires dirigés par les syndicats de mineurs, les organisations paysannes et indiennes et les classes populaires urbaines, ont recouvré et consolidé leurs positions sociales, régionales et politiques et (…) -
CHILI - Le conflit mapuche. Première partie, Arauco : la douleur… une fois encore
Marcelo Solervicens
8 janvier 2019, mis en ligne par Françoise CouëdelJeudi 20 décembre 2018
L’indignation ne faiblit pas, au Chili et dans le monde, après l’assassinat injustifiable du jeune mapuche Camilo Catrillanca, le 14 novembre dernier, aux mains des carabiniers (police en uniforme). Le premier assassinat d’un mapuche sous le gouvernement de droite de Sebastián Piñera, a été vécu comme la chronique d’une mort annoncée. Un dénouement attendu, après l’installation en grande pompe, en juin, en pleine Araucanie, du très controversé Commando Jungle. Un (…) -
AMÉRIQUE LATINE - 2018 : l’année que nous avons vécue dangereusement
Katu Arkonada
8 janvier 2019, mis en ligne par Françoise CouëdelDimanche 23 décembre 2018.
L’année 2018 s’achève, intense en émotions et en évènements politiques. Une année où, dans les deux plus grands pays d’Amérique latine, ont gagné deux orientations opposées qui, en même temps, sont les deux faces d’une même monnaie, en forme d’oxymore : la crise de la démocratie néolibérale ou celle du néolibéralisme démocratique.
La victoire d’Andrés Manuel López Obrador (AMLO), au Mexique, signifie l’échec du projet néolibéral qui n’a jamais pu générer un (…) -
PÉROU - Ce n’est plus le Pérou !
Máximo Kinast
21 décembre 2018, mis en ligne par Françoise Couëdel16 décembre 2018.
La situation au Pérou ? Lamentable comme celle de bien des pays dans le monde. Difficile, mais il y a ausi des gens honnêtes.
La culture andine de la minka (travail collectif volontaire au profit d’un membre de la communauté) ; de l’ayni (dette que contracte ou assume le bénéficiaire de l’action solidaire de la minka et qui l’oblige moralement à rendre l’aide reçue, même si elle n’est pas quantifiable ni personnalisée) ; de l’ayllu (peuple ou nation, ou lieu de vie en (…) -
COLOMBIE - « Fracking responsable » et autres aberrations du gouvernement
Rodrigo Bernardo Ortega
18 décembre 2018, mis en ligne par Françoise CouëdelJeudi 13 décembre 2018.
Le vote contre le fracking à Fusagasugá (province de Cundinamarca) a été sans appel : 99,18% des votants a rejeté radicalement l’exploitation d’hydrocarbures à proximité du páramo de Sumapaz. À la question : « Êtes-vous d’accord pour que dans la province de Fusagasugá aient lieu des activités d’exploration, de perforation et de production d’hydrocarbures, de fracking et d’exploitation minière à grande échelle ? », 39 175 personnes ont répondu non et seules 202 (…) -
MEXIQUE - AMLO : un nouveau nationalisme de gauche latino-américain
Alejo Vargas Velásquez
18 décembre 2018, mis en ligne par Françoise CouëdelLundi 3 décembre 2018.
Le 1er décembre, le nouveau président du Mexique a pris ses fonctions, Andrés Manuel López Obrador – connu comme AMLO –, chef éminent d’une gauche politique nationaliste très sui generis. Né dans l’État de Tabasco, il a remporté un triomphe électoral le 2 juillet de cette année – soutenu par plus de 53 % des voix – à la tête de son parti MORENA (Mouvement de régénération nationale), après deux tentatives préalables de candidature à la présidence en 2006 et 2012. (…) -
HAÏTI - Le feu couve sous la cendre chaude des dernières mobilisations
Pierre Gotson, AlterPresse
28 novembre 2018, mis en ligne par DialMardi 27 novembre 2018, Port-au-Prince - AlterPresse - La tendance est au retour à la normale en Haïti, qui a été paralysée, la semaine dernière par des mobilisations anti-gouvernementales et une grève générale, dont l’initiative revenait à une frange de l’opposition, réunie au sein de la coalition appelée Secteur démocratique et populaire.
La tentative de rééditer ce mouvement cette semaine a échoué. Les activités quotidiennes se sont déroulées presque comme à l’ordinaire à la capitale, (…) -
CUBA - ÉTATS-UNIS - L’île inflige un double camouflet à son puissant voisin
Angel Guerra Cabrera
26 novembre 2018, mis en ligne par Françoise CouëdelJeudi 1er novembre 2018.
Les États-Unis ont été mis en échec cette semaine par Cuba et par une écrasante majorité des États, lors de l’Assemblée générale de l’ONU. Non seulement La Havane a obtenu l’approbation, pour la vingt-septième fois consécutive, de la résolution contre le blocus auquel la soumet son puissant voisin du nord. Le vote également destiné à être entériné par la suite, mettrait en échec une manœuvre perfide de ce dernier qui tentait de neutraliser le sens de la résolution (…) -
CHILI - Les laïcs montent en puissance
Régine et Guy Ringwald, NSAE
31 octobre 2018, mis en ligne par Dial6 août 2018 – NSAE - Notre dernier papier commençait par ces mots : « Au Chili, l’Église catholique n’a pas encore touché le fond ». Pour le cas où on aurait pu penser que nous exagérions, voici ce qu’on pouvait lire, quelques jours plus tard, sous la plume de Luis Badilla, vaticaniste chilien, qui dirige à Rome un site officieux d’information : « Six mois après la visite du Pape, tout, malgré ce que François et ses collaborateurs ont fait, semble s’être détérioré de façon irréversible. Les (…)