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DIAL 2309

VENEZUELA - Le défi de vivre dans une banlieue de Caracas

Antonio Diaz Pariagua

vendredi 16 juillet 1999, mis en ligne par Dial

Quelle est la vie au quotidien dans un des quartiers les plus déshérités et les plus violents de la banlieue de Caracas ? Le témoignage ci-dessous, rédigé par Antonio Diaz Pariagua, o.p., qui a fait le choix de vivre au milieu de ce peuple, est parfois difficilement soutenable. Mais n’avons-nous pas à l’entendre si nous voulons avoir conscience des conditions de vie qui sévissent en de telles banlieues ? Ce témoignage a été donné au cours d’un colloque dominicain à Cochabamba en août 1998.


Quelques caractéristiques du quartier de Nueva Tacagua

Des baraquements en tôle ondulée furent construits dans l’urgence pour des milliers de personnes (environ 40 000). Actuellement on trouve dans le quartier des appartements, de petites maisons et des baraquements.(...)

Ce quartier est dépourvu de centre de premiers secours, il n’y a pas de téléphone, ni de distribution de courrier, ni d’eau et les transports sont très déficients. (...)

Le quartier est terriblement violent. Il n’est pas surprenant de trouver des personnes assassinées sur les trottoirs, à toute heure, quel que soit le jour. 90% des enterrements auxquels nous avons assisté depuis que nous sommes présents dans le quartier étaient dus à des assassinats. Nous n’avons accompagné jusqu’à leur dernière demeure que huit ou dix personnes mortes de mort naturelle, les autres ont été assassinées. La plupart avait entre 18 et 30 ans.

La police ne laisse pas tranquilles les gens de ce quartier. Quelquefois, c’est elle-même qui vend la drogue. Dans d’autres cas, elle moleste les parents en les accusant d’être responsables des problèmes.

La violence est si grande qu’il y a des traces de balles sur les murs des maisons, de la chapelle, de l’école et de toutes les habitations de la colline. De jour comme de nuit, on peut être touché pour ne plus se relever par une balle qui a traversé les plaques de tôle, lors de fusillades entre les bandes de voyous.

La fascination de la ville

L’habitant de ces banlieues est encore entre la ville et la campagne. Selon des études, ce qui prime chez le paysan est sa relation à la terre. Le paysan vit sur sa terre et c’est la terre de ses ancêtres. Il est sur son territoire, sur une terre humanisée par des générations et bénie par Dieu à travers le saint patron. C’est lui qui la lui remet pour qu’il en vive et la fasse fructifier. La terre est sacrée et donne la vie.

Pour l’habitant des banlieues, le lieu ne se présente pas comme un espace ancestral où la vie privée est possible, puisqu’il s’agit d’un espace inhabitable, dangereux et éloigné des centres de travail. Nous sommes oubliés de tous ! Voici dix ans que nous vivons ici et les choses vont de mal en pis.

Un lieu où la terre n’appartient à personne. On n’y est accueilli par personne et on est harcelé par les forces de l’ordre. C’est un lieu qui, sur le plan humain, n’existe pas, qui n’a rien d’humain. La ville, qui peut fonctionner comme modèle, mais elle n’est pas l’endroit où l’on vit. On reste à sa périphérie avec ce que cela implique d’indépendance et d’infériorité. L’habitant de ces quartiers n’a pas de racines, contrairement au paysan.

Ce qui conduit à la banlieue, c’est l’attraction exercée par la ville. On tourne le dos à la campagne et c’est la ville qui devient le pôle d’attraction, l’objectif. La banlieue est le moyen d’accéder à la ville, un moyen provisoire, le dernier échelon à franchir. Mais ce provisoire se transforme en situation définitive puisque les habitants de ces quartiers ne sont jamais acceptés par la ville.

Perdant de vue les raisons qui l’ont obligé à passer de la campagne à la ville, l’habitant des banlieues se transforme. En fait, il n’entre pas dans la ville, bien qu’il cherche à y demeurer de plusieurs façons : il lui est indispensable de pénétrer dans la ville puisque son quartier n’offre presque jamais de moyens de subsistance.

Le fait de n’être ni tout à fait dans le quartier, ni tout à fait dans la ville est vécu comme une tension extrême, épuisante, qui détruit les espérances. Cette tension se résout par la bestialité, la férocité, le renoncement aux anciens liens et l’abandon à la mort. Bien peu trouvent la force de lutter.

L’État a réduit au minimum les services et les habitants du quartier se voient obligés de se considérer comme des sujets individuels. Les moyens de communication, les intellectuels, les politiques, l’Église par son silence, ne leur cachent pas combien leur situation est dépourvue d’avantages. Ils sont même avertis qu’ils ne doivent compter sur aucune compensation. On prétend même que les habitants de ces quartiers ne s’en sortiront pas. Ils trouvent là leur dernière chance, et c’est en cela seulement qu’ils puisent des forces.

Quel conflit interne vit une personne rejetée à cause de ce qu’elle valorise et recherche ? Sera-t-elle capable de la moindre intégration démocratique ? En tout état de cause, jamais un habitant d’un de ces quartiers ne sera considéré comme un habitant de la ville.

Être entre le quartier et la ville ne sert à rien. Il faut assumer cette situation comme un aller vers... ou comme l’occasion de construire sa propre identité personnelle dans un milieu dépersonnalisant.

L’une des caractéristiques est la quête persistante d’une vie digne. Persistance qui faiblit et se relève, qui se construit dans un vécu marqué par l’agonie.

La plupart du temps, cet instinct de survie consiste à se frayer une place face à l’ordre établi. Cet ordre qui déclare qu’ils sont de trop, qu’ils ne trouveront pas de travail, qu’ils ne peuvent pas se marier, qu’il serait irresponsable de mettre des enfants au monde, qu’ils sont des parasites, qu’ils doivent s’en aller. Pour eux, tout est négatif dans cette vie. Ainsi que le disait le titre d’un quotidien : le quartier Nueva Tacagua est « l’antichambre de l’enfer ».

Une guerre civile continue

La vie est une guerre civile continue, impitoyable. Pas une semaine ne se passe sans assassinat. On s’entre-tue, poussés par les circonstances. Certains, comme des fauves, s’ouvrent un passage à coups de dents, d’autres se laissent mourir, d’autres meurent de maladies de pauvres ou victimes de la violence. Nombreux sont les jeunes qui se perdent sous nos yeux, nombreux sont ceux que nous avons aidés, avec lesquels nous avons cohabité mais qui se sont perdus.

C’est à cette non-existence que nous, les habitants de Caracas, sommes confrontés, - et ils l’écrivent partout sur les murs -, « nous sommes en deuil de la vie ». Il n’est pas de vie autre que digne. C’est à cela qu’ils aspirent, c’est l’obsession de ceux des banlieues. Le martyre n’est pas un idéal, mais s’il faut en passer par là, on honore le défunt.

La maison est l’objectif le plus digne. On y travaille des dizaines d’années. On la construit soi-même, elle est le rêve éternel qui ouvre les possibilités. Elle contribue à la normalisation du quartier. Tout se construit simultanément, tandis que l’on va et vient de la ville au quartier.

Pour les habitants des banlieues elle marque la persistance qui triomphe de la mort, même si on doit y laisser sa vie.

Existe-t-il une culture dans ces quartiers ?

Parler de culture est encore tout à fait exceptionnel. Le quartier est synonyme d’inculture. Les manifestations de culture dans un quartier comme celui-ci seraient, selon l’opinion générale, un reflet mal compris et déformé : quelques vestiges de la culture paysanne et ce qui reflue de la ville, consommé sans décodage par le quartier, comme un signe d’identification de prestige. Du point de vue de la ville, la culture des banlieues est une rhétorique postiche. Se référer à la culture de ces quartiers comme à un phénomène qui jaillit de leurs entrailles, ne passe que pour une prétention ridicule ; la seule chose valable consiste pour l’habitant de ces quartiers à ne pas renoncer à l’espoir entretenu, consciemment ou non, devant le rejet continuel auquel il est soumis.

Vivre dans de telles conditions, sans dignité ni la reconnaissance de l’autre, laisse-t-il beaucoup de temps pour la culture ? Pour la plupart des Vénézuéliens de la ville, la culture a à voir avec l’érudition (érudition = ennui) et dans le meilleur des cas avec le loisir mais pas avec la création ni la célébration manifeste des éléments ou des signes d’identification d’un groupe. Cette difficulté générale se transforme en impossibilité si celui qui crée est l’exclu, le marginal, celui qui manque du nécessaire pour avoir une vie digne. C’est pour cela que nous avons dit que celui qui se voit privé du nécessaire pour vivre ne peut se consacrer à l’appropriation d’une culture, encore moins à sa production. Si les conditions matérielles minima pour l’élaboration de la culture n’existent pas, il ne peut pas y avoir de culture.

D’une part, les seules expressions culturelles qui puissent exister dans ces quartiers sont les manifestations d’une culture métisse que l’homme occidental dominateur n’est pas prêt à prendre en compte. D’autre part, comment percevoir la différence quand elle surgit parmi les dominés ?

Pour tout compliquer, voilà les médias qui créent pour la consommation des quartiers, qui composent pour ces êtres qu’ils jugent primitifs et déracinés, infantiles et perméables à ce que produisent sans amour ceux qui leur sont supérieurs. Comment considérer les habitants des quartiers comme des êtres culturels ?

L’ambition la plus globale de la culture de masse exprimée dans les médias est de posséder l’âme des peuples du tiers-monde ; de faire en sorte qu’ils n’échappent pas à leur mode de vie, à la gestion traditionnelle de leur vie matérielle et de leur système de relations. Dans les banlieues, la culture de masse cherche à atteindre l’homogénéité avec la ville en ce qui concerne le plan émotionnel et mental, mais pas en ce qui concerne la vie matérielle ou politique. C’est ainsi que l’exclusion et l’oppression semblent apparemment abolies.

La culture de masse fascine les habitants des faubourgs car elle leur montre à domicile un monde illusoire et leur offre la possibilité d’y participer, ne serait-ce que comme spectateurs. Ceux qui ne voient que misère chez eux accèdent à l’intimité des grands. C’est l’opium pour ne pas s’éveiller de cette illusion fournie par les médias. La culture de masse tend à occuper l’espace vital que l’habitant des banlieues ne parvient pas à remplir d’une autre façon.(...)

Les femmes

Les femmes souffrent. Certaines femmes sont nées en souffrant, sans comprendre qu’elles vivaient cette vie élémentaire d’une façon toujours plus distante, douloureuse et tragique. Des femmes qui, encore gamines, sont devenues mères sans y être préparées.

Elles n’ont rien dans leur vie. Un enfant sera donc la première « chose » qu’elles auront à elles, même si cela implique de terribles problèmes.

Ces femmes sont le fruit de l’exclusion que produit l’ordre établi dans toutes les manifestations de la vie. Exclusion qui s’acharne d’une manière particulière et pathétique sur ces personnes si perplexes et si désemparées qui se transforment d’instinct en prolétaires : des êtres humains dont l’unique capital est la progéniture. En se sacrifiant durant quelques années, elles espèrent pouvoir survivre grâce à ce qu’elles ont investi dans leurs enfants. Ce qui reste d’humain dans ces femmes est source d’immenses souffrances, mais cette douleur agit en tant que principe de réalité et de personnalisation, elle cherche peu à peu, à tâtons, à devenir plus consistante, à trouver un sol ferme où avancer, une issue.

Certaines femmes ont un métier et vivent comme elles peuvent et comme la situation le leur permet, d’autres restent chez elles, dans l’espace domestique et privé, faisant de la maison un lieu toujours plus déshumanisant. D’autres femmes vivent la culture de masse, une vie qui dépend du spectacle. Pour presque toutes les femmes de ces quartiers la radio et la télévision sont importantes en tant que compagnie, mode de vie et référence permanente.

Il y a des femmes qui, avec ou sans mari, ont dû se charger de la maison et gagner leur vie. D’autres sont identifiées et définies par le fait qu’elles assument à la fois le rôle de mère et de père. Ces dernières se sentent frustrées et malheureuses, elles s’accrochent à leur enfant comme à leur seule planche de salut et de réalisation personnelle. Une possibilité de se dépasser et de se venger, de s’abandonner et de dominer.

Ce type de femme se sacrifie pour mieux exiger un sacrifice équivalent. Elle conditionne son fils pour obtenir de lui que leur relation soit unique et absolue. D’une part, elle donne tout à son fils, le laissant faire ce dont il a envie, et jusqu’à ce qu’il devienne macho et responsable. D’autre part, elle exige de lui une fidélité quasi religieuse qui empêche le garçon de se consacrer à une relation de couple ou à ses enfants. Il est impossible, dans ces conditions, que la future nouvelle famille arrive à maturité.

Cette femme est une victime et fait en sorte que son fils, à son tour, impose le rôle de victime à d’autres femmes.

Les jeunes du quartier et la violence

Ce qui aide le moins les jeunes est de leur laisser voir l’angoisse et la confusion que ressentent les adultes à leur égard. Ils sont eux-mêmes perplexes, découragés et sceptiques, et ce qui leur manque le plus c’est que les adultes les traitent avec spontanéité et confiance, malgré tout le poids de leur vécu. Les adolescents sentent qu’on les abandonne, faute de savoir comment les traiter, et le quartier aussi ne sait pas comment les traiter. Ils ne se comprennent pas non plus eux-mêmes et n’attendent rien des adultes.

Une première explication de la rupture entre les jeunes et les adultes vient du contexte historique dans lequel ils ont été élevés. Le pouvoir d’achat des familles populaires a commencé à décliner depuis deux ou trois décennies. À cela s’est ajoutée la grande détérioration de tous les services : transports, éducation, eau, santé, sécurité, etc. Les familles ont perdu leurs alliés, partis politiques et syndicats. Ce cadre si déprimant est présenté aux jeunes comme durable, ce qui sous-entend qu’ils n’ont pas d’avenir. Imaginons ce que cela peut signifier, alors même qu’on les bombarde d’incitations à la consommation.

Il leur faut donc laisser la famille et oublier le quartier. Le monde de la ville n’est pas pour eux, bien qu’ils se racontent qu’il leur appartient. Ce n’est pas le quartier qui les définit, ils sont d’une autre nature, d’une autre galaxie et leurs yeux ne servent pas à regarder tant de misère et d’ordure.

Comme ils n’ont pas de quoi acheter les attributs de ce monde-là, ils exercent le chantage contre les familles, commettent des agressions ou risquent leur vie dans le seul but de satisfaire leurs désirs immédiats, tout en continuant à vivre dans la réalité d’un taudis où la nourriture est infecte et le sommeil pire encore. C’est là qu’ils passent leur temps sans savoir que faire ni que penser, ni même avec qui parler, sans pouvoir confesser cette terrible frustration, cette vie qui n’en est pas une, ce manque total d’espoir.

La conséquence la plus tragique générée par cette société d’exclusion est la violence : selon notre expérience, près de 80 % des assassinats ont pour protagonistes des mineurs. L’ampleur et l’accroissement de cette violence sont terrifiants.

Les gouvernements successifs du Venezuela et ce qu’on appelle la société civile ne veulent pas s’occuper des banlieues. Ils leur tournent le dos. Comme si elles devaient cesser d’exister pour mieux être effacées des budgets et des consciences. Les abandonner à leur sort est une claire perte du sens du réel. Certains jeunes des banlieues deviennent parfois violents, pour des motifs qui peuvent paraître futiles, mais ces garçons demeurent intégrés dans le monde de leur famille et de leurs voisins, ils vont en classe ou au travail, ils partagent à leur façon la vie de la communauté, tandis que d’autres vivent dans un autre univers aux codes fixes et inflexibles. Un monde dans lequel on entre après une authentique initiation : des expériences limites qui font mourir au monde quotidien et renaître dans une autre dimension, qui laissent marqués intérieurement pour la vie.

Une initiation jalonnée de rites

L’objet initiatique est l’arme. Pas l’arme blanche mais les armes à feu, les grenades et les mitraillettes.

L’initiation commence par le fait de pouvoir charger un pistolet. On ne le charge pas par hasard mais bien pour se défendre ou parce qu’il fait partie de la profession. Pour ces jeunes, charger une arme c’est vivre avec elle à tout jamais. C’est l’expérience limite de se retrouver avec la mort à ses côtés : le pouvoir de tuer et la certitude de finir assassiné.

« Frère Antonio, j’ai 18 ans, j’ai tué deux personnes. Je sais qu’on me recherche. Dites-leur que je les attends chez moi. » Ils vinrent bientôt chez lui pour le liquider mais ils se trompèrent et tuèrent son frère endormi.

Ce pouvoir de tuer se manifeste de trois façons : le pouvoir de faire irruption, d’agresser et de terroriser. Le pouvoir d’appartenir à un réseau qui protège de la prison et qui pardonne l’assassinat. La sensation magique de pouvoir accéder d’un coup à des choses désirables : femmes, motos, fêtes, chaussures, vêtements, appareils de radio, téléviseurs, etc. Mais au-delà de ces biens, se trouve l’état permanent d’hypnose que provoque ce pacte avec la mort. La vraie drogue consiste à vivre avec un pistolet sans savoir comment, ni pourquoi, ni contre qui on va l’utiliser. Savoir qu’on va forcément l’utiliser fascine et terrorise.

Cette initiation est jalonnée de rites : d’abord vient la sensation de jouer avec le feu. Mais pour pénétrer dans ce monde il faut neutraliser la peur, effacer les liens qui retiennent, réprimer les sentiments profonds. D’ailleurs, le monde qui se présente comme modèle est une chose, une autre est la vie quotidienne, si grise, si vide, source de tant d’humiliations encaissées, avec ses moments d’intenses plaisirs et ses périodes d’angoisse profonde, de vie hasardeuse, de douleur et de souffrance, qu’accompagne la certitude poignante de la mort toute proche. C’est pour cela, pour éviter tout retour en arrière que les chefs sont là. Ils indiquent la route, créent l’ambiance, imposent des codes qui privent d’initiative.

La première cause de cette violence est l’abandon des banlieues par l’État et la pression des groupes de pouvoir. À cela s’ajoutent la détérioration de l’économie, de l’éducation et la doctrine démoralisante d’un néolibéralisme brutal affirmant que l’être humain est fondamentalement égoïste et que n’existent ni peuple, ni pays ni aucune autre collectivité, et qui propose d’abandonner chaque personne à soi-même pour tenter de réussir économiquement.


 Dial – Diffusion de l’information sur l’Amérique latine – D 2309.
 Traduction Dial.
 Source (espagnol) : olloque dominicain à Cochabamba, ao$ut 1998.
 
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